FABRICATION DE LA BOITE A SEL

 

Locomotive électrique E1 « Boîte à sel »

ZOOM

Compagnie Française pour l’Exploitation des procédés Thomson-Houston

 

1900, Vitesse maximale : 70 km/h - Matériels retirés du service à partir de 1970

Compagnie du PO Paris Orléans

En 1898, la Compagne du PO Paris Orléans, dont la gare d’Austerlitz est un peu excentrée, décide de prolonger sa ligne vers le centre de Paris jusqu’à la nouvelle gare d’Orsay, en prévision de l'Exposition Universelle de 1900. Ce prolongement étant entièrement souterrain, la traction vapeur y est proscrite. Les ingénieurs du PO décident donc d’y faire circuler des machines électriques. Ils se tournent donc vers les Etats-Unis qui ont déjà résolus le problème, notamment à New York en 1895. Ainsi fut inaugurée le 28 mai 1900, la ligne Paris-Austerlitz/Paris-Orsay électrifiée en courant continu 600 volts avec prise de courant sur un troisième rail parallèle à la voie, comme pour le métro.

 

Huits locomotives sont livrées entre 1900 et 1904. Elles sont surnommées boîtes à sel du fait de leur physionomie rappelant les boîtes à sel de nos grands-mères : une cabine de conduite centrale et deux capots moteurs inclinés de part et d’autre.

 

Cet exemplaire, présenté à l’exposition Universelle de Paris en 1900, est la première machine de la série.